
L’OCDE publie un nouveau rapport. Les particules hors échappement constitueront bientôt la première source d’émissions atmosphériques de particules liées au trafic routier, devant les gaz d’échappement. La majorité des émissions particulaires imputables à la circulation routière pourrait provenir de sources hors échappement dès 2035. Selon le rapport, le volume total des émissions automobiles de particules hors échappement devrait augmenter de 53.5 % dans le monde d’ici à 2030. L’OCDE rappelle que les émissions de particules hors échappement ne sont réglementées ou mesurées en vertu d’aucune norme.
Les véhicules électriques pèsent lourds dans les émissions hors échappement
Les véhicules électriques, équipés de batteries plus lourdes pour gagner en autonomie, risquent d’aggraver le problème alors même qu’ils feront baisser radicalement les émissions de gaz d’échappement. L’étude vient réinterroger les avantages accordés aux véhicules électriques dans les politiques publiques.
Et tout cela sans tenir compte des poussières remises en suspension par le trafic. Réduire nos kilomètres parcourus en véhicules motorisés semble donc être la solution inéluctable.
Sources :
- Actu-Environnement – Pollution de l’air : les particules automobiles « hors échappement » prennent le dessus
- Consulter le rapport complet de l’OCDE « particules hors échappement » – Dec 2020
- Consulter le résumé
- Des mesures doivent être prises pour réduire les émissions de particules dues à l’usure des pièces automobiles et des revêtements de chaussée