Bio360, Dynamique du GNV / BioGNV en France selon l’AFGNV

Lors du salon BIO360, Gilles DURAND, Secrétaire Général à l’AFGNV, Association Française du Gaz Naturel pour Véhicules est intervenu lors d’une conférence intitulée « Stations BioGNV : enjeux nationaux, dynamique territoriale et innovation » pour présenter la dynamique du BioGNV en France. L’AFGNV, Association Française du Gaz Naturel Véhicule accompagne le développement du gaz naturel et du biogaz comme carburant.

La filière Gaz carburant est très dynamique. Depuis 2012, l’AFGNV est passée de 44 membres à plus de 120 aujourd’hui.

Le marché des véhicules lourds au gaz, en fort développement

Un développement très fort sur le marché des véhicules lourds, particulièrement les BOM, Bennes à Ordures Ménagères et les BUS. Et ce n’est pas fini ! La RATP mise en partie sur le GNV pour remplacer les 4500 véhicules de son parc de bus actuel. Le marché des autocars GNV se développe également très fortement puisque la solution électrique sur les cars se confronte aux problématiques d’autonomie ; le GNC et BioGNC apparait plus adapté. Les parts de marché GNV en 2021 : 50% sur les bus, 17% des cars, 5% des camions.

« 1 bus sur 2 immatriculé en 2021 l’a été au gaz »

Fin 2021, la France comptait 252 stations gaz publiques. La croissance des points d’avitaillement publics est extrêmement forte :

  • +28% en 2019,
  • +34% en 2020,
  • +52% en 2021.

Parallèlement au réseau public, des stations privées sont construites ; elles sont au nombre de 310 en France (70 bus, 27 BOM, 6 autocars et 30 camions). Plusieurs modèles de stations se développent dans la filière gaz carburant. Ce microsome varié sur l’offre carburant est une garantie de la robustesse du développement de la filière. En 2021, le taux d’incorporation de bioGNV était de 19,6% du GNV distribué en France à partir de stations raccordées au réseau.

« Aujourd’hui, il est admis que pour décarboner le transport routier de poids-lourds (sup à 3.5T) il n’y aura pas d’alternative au BioGNV avant 2030-2035. L’électrique et l’hydrogène ne sont pas des technologies matures que ce soit du point de vue technique ou économique. « 

Gilles Durand, AFGNV

Les leviers du développement du BioGNV / GNV en France, selon l’AFGNV :

  • Le développement rapide de notre filière industrielle,
  • La position favorable des organisations professionnelles du transport,
  • L’implication croissante des chargeurs, transporteurs, des collectivités locales et des agriculteurs, dans la création de nouvelles stations,
  • Le classement des poids-lourds GNV comme véhicules faibles émissions (vignette Crit’air 1),
  • L’empreinte carbone des véhicules BioGNV en ACV,
  • La convergence forte entre les filières biogaz et GNV au service d’une dynamique territoriale.

Il nous faudra 20 TWh de biométhane en 2030 mais également l’accès au biométhane et un prix supportable par les transporteurs. Il y a une résilience très faible des transporteurs au prix d’achat du carburant.

Pour aller plus loin :