Idée reçu 1 : La mobilité prive de biométhane les autres usages !
Réponse : Les projections concernant l’évolution du parc de véhicules lourds roulant au bioGNV à horizon 2030 et au-delà montrent que la part de la mobilité dans les consommations de biométhane restera inférieure à 20 %, laissant une place importante aux autres usages
Idée reçu 2 : Le BioGNV n’est plus un carburant d’avenir !
Réponse : Le BioGNV représente un atout pour le transport lourd, qui ne pourra réussir sa décarbonation qu’en jouant sur la complémentarité des solutions existantes.
Idée reçu 3 : Le BioGNV n’est pas 0 émission !
Réponse : Il n’existe aucun véhicule strictement « zéro émission ». Tout véhicule, quelle que soit sa motorisation, génère des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour sa fabrication, la production/consommation de l’énergie ou du carburant, son utilisation et son recyclage.
Idée reçu 4 : Les constructeurs investissent uniquement dans la mobilité électrique !
Réponse : En 2024, Iveco et Scania ont annoncé des progrès importants sur leurs moteurs gaz. Ces nouveautés concernent à la fois la puissance, le rendement, avec des baisses de consommation de 5 à 11 % et l’autonomie,
Idée reçu 5 : Le “tout électrique” est la solution pour décarboner la mobilité lourde !
Réponse : L’électrique ne peut pas être l’unique solution à court et moyen terme pour décarboner la mobilité lourde. Trois raisons principales : une offre de véhicules électriques encore sous-développée sur certains segments, une autonomie insuffisante pour accomplir les missions longue distance et un coût qui reste deux à trois fois plus élevé que celui d’un véhicule diesel.