La CCPCP, lauréate régionale pour développer un écosystème hydrogène vert à Châteaulin
Châteaulin lance aujourd’hui une étude d’opportunité qui doit permettre d’identifier les besoins, de définir des scénarios de développement, avant d’engager des investissements dans un second temps. Avec une ambition : faire de Châteaulin un point d’ancrage de la filière hydrogène dans l’Ouest breton
L’objectif pour la Communauté de communes est de poser les bases d’un écosystème hydrogène vert dans le Finistère, capable d’alimenter à la fois la mobilité et des usages stationnaires.
Si l’étude d’opportunité en démontré l’intérêt, le territoire de Châteaulin espère :
- Produire et distribuer de l’hydrogène vert
- Alimenter en priorité le territoire local, mais aussi rayonner à l’échelle régionale grâce à un maillage logistique
- Développer un cluster industriel hydrogène autour de Châteaulin
- Cibler de multiples usages : mobilités intensives (taxis, utilitaires, bus, BOM, poids lourds, engins de chantier), secteur maritime (navettes, pêche, logistique portuaire, conteneurs), mais aussi services stationnaires et chantiers.
Un site stratégique : la zone de Lospars à Châteaulin
Le projet pourrait prendre forme sur la zone d’activités de Lospars – Pôle économique du Pouillot à Châteaulin, un site de 18 hectares disponibles et constructibles, reconnu comme projet d’intérêt général dans le cadre du ZAN.
Pour la CCPCP, sa localisation est un atout décisif : au croisement des RN165 et RN164, Châteaulin se situe au cœur de l’Ouest breton, à mi-chemin entre Quimper et Brest. Le site a vocation à devenir un hub énergétique et industriel autour des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert, au service de la décarbonation des transports.

Des acteurs industriels et territoriaux mobilisés
La réussite de cette initiative repose sur un partenariat solide entre acteurs privés et publics notamment Eneralys / EcoH2 Breizh, Axpo, Seven, EHM, Energy Observer Concept et le Pays de Brest, aux côtés de la CCPCP.
Une étude préalable structurante
La première phase de l’étude va consister à :
- Analyser les usages pour qualifier et quantifier les besoins en hydrogène dans le Finistère,
- Mobiliser les acteurs du territoire (collectivités, entreprises, transporteurs, ports, acteurs publics/privés),
- Evaluer les motorisations alternatives (pile à combustible, moteur H2, rétrofit) selon les typologies de flotte,
- Définir des scénarios de conversion à court, moyen et long terme, avec estimation des volumes,
- Proposer des recommandations opérationnelles sur l’implantation optimale des stations H2 et leur articulation avec les autres boucles,
Les conclusions de l’étude sont attendues pour fin 2026.