Par une délibération votée courant décembre, la Région Bretagne a rappelé son engagement pour développer l’utilisation du GNV sur le secteur des autocars.
Depuis quatre ans, la Bretagne s’est engagée dans la Breizh Cop, démarche participative, territoriale dans laquelle tous les acteurs mobilisés, au premier rang desquels la Région elle-même, ont affiché leur volonté de construire une Bretagne répondant à trois défis : le défi de l’équilibre territorial, le défi climatique et écologique, le défi de la cohésion sociale.
La Région, pour ce qui la concerne, a souhaité, elle-même, formaliser six engagements prioritaires portant sur « le bien manger pour tous », « l’énergie et le climat », « le numérique responsable », « la biodiversité et les ressources », « la cohésion des territoires » et enfin « les mobilités solidaires et décarbonées ».
Ce dernier engagement a fait l’objet d’une délibération, adoptée courant décembre par le Conseil régional. D’après le texte, « l’effort à réaliser est considérable ». Le scénario de transition énergétique et climatique breton prévoit une baisse des émissions de CO2 du secteur des transports de -66% en 2040 et -83% en 2050 par rapport aux émissions de 2015.
Du [bio]GNV pour les cars régionaux
La feuille de route propose différents axes de travail portant notamment sur le développement des transports collectifs (interopérabilité, tarifs, lignes, accessibilité…) ou du covoiturage. Le texte prévoit aussi de convertir une partie de la flotte opérée par la Région (trains, cars, bateaux…) vers des motorisations alternatives (GNV, hydrogène…).
Les cars devront ainsi basculer vers le [bio]GNV. La transition énergétique de la flotte d’autocars de la Région est d’ores et déjà lancée. A l’issue de la 1ère phase, jusqu’au 1er semestre 2021), ce seront 20 autocars de la régie Illevia (soit 33 % du parc) qui rouleront au GNV et une station de recharge lente GNV verra le jour sur le site de la régie à Noyal Chatillon sur Seiche (35). Objectif pour 2029 : convertir 55% de la flotte de la régie illevia au GNV, voire au bioGNV « dans la mesure du possible ».
Des études d’opportunité pour la conversion de nouvelles flottes sur l’ensemble du territoire breton seront menées en cohérence avec le déploiement progressif des stations publiques GNV, dans l’objectif de proposer à terme un même niveau de décarbonation des mobilités régionales sur tous les territoires.
Délibération « S’engager pour des mobilités solidaires et décarbonnées »