Pourquoi les entreprises et collectivités du Grand Ouest convertissent-elles leur flotte vers le GNV et le bioGNV ? C’est un des enseignements de l’enquête menée au printemps auprès des utilisateurs du Grand Ouest.
Le collectif Breizh [Bio]GNV aux côtés du Club BioGNV Pays de la Loire de Méthatlantique, en partenariat avec GRDF, ont réalisé en avril dernier une enquête de satisfaction auprès des professionnels possédant des véhicules roulant au gaz naturel véhicule (GNV) et sa version renouvelable, le bioGNV, dans les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Au travers du retour d’expérience des 42 entreprises répondantes, le GNV/BioGNV ressort conforté comme une solution performante et pertinente.
L’environnement, premier levier de conversion des flottes
Pour les entreprises interrogées, l’engagement dans une démarche environnementale, faisant écho à leur stratégie RSE et à leurs enjeux d’image externe, constituent les trois ressorts majeurs qui ont motivé le changement d’énergie vers le GNV et/ou le bioGNV. Elles sont ainsi 89% à indiquer que la sensibilité à l’environnement a beaucoup joué dans leur décision de convertir tout ou partie de leur flotte. Arrivent ensuite les engagements RSE internes (74%), l’image de l’entreprise (71%), la modernisation de la flotte (61%) et la demande des donneurs d’ordre (58%). Les évolutions réglementaires, la réduction du poste carburant et les aides financières disponibles ferment la marche.
Faisant écho à cet intérêt environnemental, l’utilisation du bioGNC est largement plébiscitée. 76% des répondants y recourent, dont 47% de manière exclusive. Ce choix est motivé par deux raisons principales, spontanément avancées : l’engagement environnemental et la présence d’une station d’avitaillement bioGNC à proximité.
Ainsi, certains répondants ont évoqué « la nécessaire cohérence avec [leur] politique RSE et [leur] engagement d’éco-responsabilité » et « une évolution logique vers le verdissement de la flotte ». « Nous avons opté pour le bioGNC pour répondre aux convictions de l’entreprise. De plus, ayant des stations de biocarburant, il était évident que nous devions acquérir ce type de véhicules pour le personnel », a ainsi indiqué un des répondants.
Une conversion non sans freins
Bien qu’engagées dans leur choix, les entreprises reconnaissent que les freins étaient nombreux. Il n’y a guère que les performances moteurs et la maintenance qui ne posent pas vraiment problème, alors que toutes les autres dimensions ont été une vraie source d’interrogation. Parmi les freins rencontrés, le manque de stations arrive en tête, cité par 75% des répondants. Suivent les véhicules (offre, prix autonomie) identifiés comme un frein.
Retrouvez l’intégralité des résultats de l’enquête ici et visionnez le webinaire de restitution ici.