La densité du maillage de stations GNV sur le territoire du Grand Ouest reste un axe fort d’amélioration pour la filière. C’est un des enseignements de l’enquête menée au printemps auprès des utilisateurs du Grand Ouest.
Le collectif Breizh [Bio]GNV aux côtés du Club BioGNV Pays de la Loire de Méthatlantique, en partenariat avec GRDF, ont réalisé en avril dernier une enquête de satisfaction auprès des professionnels possédant des véhicules roulant au gaz naturel véhicule (GNV) et sa version renouvelable, le bioGNV, dans les régions Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire. Au travers du retour d’expérience des 42 entreprises répondantes, le GNV/BioGNV ressort conforté comme une solution performante et pertinente.
Un réseau de stations à densifier
Si les utilisateurs sont largement satisfaits de leurs véhicules, le point d’achoppement dans le développement de la solution GNV reste le maillage du territoire en station d’avitaillement. Ainsi, en nombre comme en répartition sur le territoire, les stations sont un vrai sujet pour les professionnels interrogés. Ils sont ainsi 79% à considérer le nombre de stations comme insuffisant et 75% à les considérer mal réparties sur le territoire du Grand Ouest.
Questionnés sur les positionnements à privilégier, les professionnels ont tous identifié un manque sur les territoires. Proximité des villes moyennes (Pontivy, Lorient, Ploërmel, Lorient…), grands axes routiers (Rennes-Nantes, Rennes-Redon…) : la vision des transporteurs interrogés converge vers un maillage dense avec une station tous les 60 kilomètres (voire tous les 20 kilomètres), à proximité des axes fréquentés. Si le maillage du territoire breton se poursuit avec l’ouverture récente des stations de Saint-Martin des Champs [29], de Noyal sur Vilaine [35], de Caudan [56]… et les ouvertures programmées à court terme (Guipavas [29], Ploërmel [56]…), le réseau doit poursuivre son déploiement.
Des stations techniquement satisfaisantes
Si les stations manquent encore sur le territoire, celles qui ont vu le jour satisfont les professionnels. Ainsi, ils sont 97% à vanter leur simplicité d’utilisation. Point noir au tableau : le délai d’avitaillement, souvent plus long que pour leur équivalent diesel.
Parmi les points d’amélioration proposés par les professionnels interrogés, ressort, encore et toujours, le nombre de stations, jugé insuffisant. Arrivent ensuite l’augmentation du nombre de pistes pour limiter le temps d’attente, l’interopérabilité des modes de paiement aux bornes, l’information sur la station (signalétique…) et la question des auvents permettant de protéger les conducteurs en cas d’intempéries.
Retrouvez l’intégralité des résultats de l’enquête ici et visionnez le webinaire de restitution ici.