1. L’hydrogène carboné, bas-carbone ou renouvelable.
L’hydrogène est un gaz, inodore, incolore, non toxique, très léger donc très volatile. Il peut être liquéfié ou comprimé. Très réactif, il adore se combiner avec ce qui l’entoure. L’hydrogène est inflammable dans l’air. Il est peu accessible à l’état pur sur terre en grande quantité : il faut donc le fabriquer. Sa combustion ne produit ni particules, ni polluants.
Il bénéficie d’un excellent rapport énergétique. La combustion d’1 kg d’hydrogène libère 3 fois plus d’énergie qu’1 kilo d’essence. Comme tout autre gaz ou liquide combustible, l’hydrogène présente des risques liés à ses propriétés physicochimiques.
Sa faible densité et sa grande diffusivité lui confère notamment une propension à fuir ; il s’échappe facilement (Ademe, 2015) .
Exit les couleurs gris, bleu ou vert, l’hydrogène tient son ordonnance datée du 17 février 2021. Désormais, nous parlerons d’hydrogène renouvelable, bas carbone ou carboné.
« L’hydrogène renouvelable est l’hydrogène produit soit par électrolyse en utilisant de l’électricité issue de sources d’énergies renouvelables […], soit par toute une autre technologie utilisant exclusivement une ou plusieurs de ces mêmes sources d’énergies renouvelables et n’entrant pas en conflit avec d’autres usages permettant leur valorisation directe. Dans tous les cas, son procédé de production émet, par kilogramme d’hydrogène produit, une quantité d’équivalents dioxyde de carbone inférieure ou égale à un seuil.
L’hydrogène bas-carbone est l’hydrogène dont le procédé de production engendre des émissions inférieures ou égales au seuil retenu pour la qualification d’hydrogène renouvelable, sans pouvoir, pour autant, recevoir cette dernière qualification, faute d’en remplir les autres critères.
L’hydrogène carboné est l’hydrogène qui n’est ni renouvelable, ni bas-carbone. »
Sont considérées comme bas-carbone, les filières nucléaire et renouvelable (centrales hydrauliques, éolien, photovoltaïque).