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Interface de mobilités : Il ne peut en rester qu’une ?

Publié le 01/02/2022

Nous vous en parlons depuis plusieurs année. Il se passe une guerre entre les différents acteurs de la mobilité. Chacun veut être celui qui sera le point d’entrée des voyageurs ! Qui sera l’application unique qui accompagnera les utilisateurs pendant leur voyage ?

A travers différentes actualités et le podcast Lost in Transportation (liens en fin d’articles), nous nous sommes aperçu que des batailles de cette guerre avait toujours lieu. Qui sont les parties en action ?

Qui sont les acteurs des mobilités ?

Dans le monde économique du XXIème siècle, les chaînes de valeur sont de plus en plus complexe.

Nous avons modélisé notre vision de la chaîne de valeur actuelle des mobilités. Le schéma ci-avant représente les différentes fonctions de la chaîne de valeur des mobilités. Un acteur est souvent rattaché historiquement à une ou deux fonctions.

Le développement de l’intermodalité a, cependant, rebattu les cartes. Les acteurs historiques, comme les nouveaux entrants se positionnent sur une palette de plus en plus large de fonctions. Certains essaient de toutes les couvrir, ou du moins, de laisser croire à l’utilisateur final, au voyageur, qu’ils les couvrent toutes.

Comment les acteurs peuvent-ils ou veulent-ils se positionner ?

Voici quelques positionnements d’acteurs qui ont communiqué dernièrement sur leur volonté d’élargir leurs fonctions dans la chaine de valeur des mobilités.

Côté Uber

Côté SEAT

Plus généralement, côté MaaS

Le MaaS, ” mobilité comme service” est l’acronyme qui désigne l’acteur ou l’application qui englobe toutes les fonctions.

Le podcast “Lost in Transportation” dresse le tableau de trois types de MaaS.

Si vous n’avez pas 12 minutes pour l’écouter, voici une petite synthèse.

Synthèse de l’épisode “Maas attaque” de Lost in Transportation

MAAS durable

Ce MaaS vise la soutenabilité des transports. Il est poussé par les collectivités et la puissance publique. Il est souvent tourné vers les zones denses. Il inclut généralement peu la voiture serviciel. Pour favoriser les comportements vertueux, il est souvent nécessaire de faire appel à des politiques locales. Ce MaaS met en avant le transport en commun public et est donc difficilement globalisable.

MAAS concurrentiel

Ce MaaS veut décloisonner les canaux de ventes de la mobilité. Il veut vendre la mobilité comme des grandes plateformes vendent des nuits d’hébergement aujourd’hui. L’objectif est de faire baisser les prix en apportant un comparatif plus facile pour les voyageurs. Il rêve de dissocier les billettiques finales de son mode de vente. En France, la Loi d’orientation des mobilités le favorise en rendant obligatoire les interface d’accès à distance pour les gestionnaires de vente de billets de transports. Toutefois, il le bloque aussi en interdisant les packages tarifaires…

MAAS de luxe

Ce MaaS veut délivrer un service de mobilité à plus haute valeur ajoutée. Il utilise le Big Data pour apporter plus de personnalisation, plus de ventes additionnels (hôtels, spectacles, …). Il propose aussi la mise à disposition de véhicules premium pour réaliser des activités plus génératrices de marges.

Le lien du podcast