Le « Pacte d’accessibilité et de mobilité pour la Bretagne » vient d’être signé par l’État et les collectivités bretonnes, représentées par le président de la Région Loïg Chesnais-Girard. Il liste 18 engagements pour améliorer l’accessibilité et les transports en Bretagne et met en avant la solution gaz pour les transports.
Au lendemain de l’annonce de l’abandon du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, les collectivités de Bretagne (rassemblées au sein de la Conférence territoriale de l’action publique) s’étaient unies autour d’une proposition de pacte d’accessibilité pour la Bretagne. Fer, air, routes et numérique : l’enjeu était de garantir et de développer l’accessibilité de la Bretagne et les mobilités sur son territoire.
Après plusieurs mois d’échanges et de travail, le « Pacte d’accessibilité pour la Bretagne » a été signé le 8 février dernier. Trains TGV et TER, desserte routière et mobilité quotidienne, liaisons aéroportuaires, place des ports… : les thématiques mises sur la table sont nombreuses et impacteront tous les modes.
Parmi les sujets développés, la transition énergétique est largement abordée au travers du déploiement de la solution gaz pour le mode routier. « Que ce soit dans le réseau régional BreizhGo ou dans les réseaux de transports opérés par les agglomérations et les métropoles, un parc de plusieurs milliers d’autocars sillonne les routes de Bretagne en étant pour l’essentiel motorisé au diesel. La transition vers des énergies propres est une ambition partagée entre l’État et la Région pour répondre aux enjeux environnementaux et aux enjeux de santé publique. La technologie du gaz naturel est la plus mature pour assurer cette transition, dès maintenant, pour les véhicules assurant des liaisons interurbaines. »
L’offre de véhicules étant bien développée, l’Etat et la Région reconnaissent que le frein premier au déploiement de la solution reste l’absence d’un maillage des stations d’avitaillement, qui permettrait aux entreprises de transports de voyageurs mais aussi de marchandises de basculer massivement vers cette technologie.
Dans le cadre d’un « plan régional coordonné de développement des usages du GNV », l’État s’est donc engagé à soutenir le renforcement des stations d’avitaillement au GNV sur le territoire breton. « L’ADEME et les syndicats d’énergie seront mobilisés pour être les porteurs de ce projet de densification » précise le Pacte.