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Nantes : les agents de la collectivité rouleront au GNV

Publié le 21/01/2019

La ville, le Centre Communal d’Aide Social (CCAS) et la Métropole de Nantes viennent de lancer un appel d’offre pour acquérir près de 150 véhicules GNV sur quatre ans.

C’était un des objectifs retenus dans le cadre de la feuille de route « transition énergétique » de l’agglomération nantaise, votée en début d’année dernière : accélérer le développement des flottes de véhicules propres d’ici 2020. Les objectifs sont ambitieux. Elle prévoit notamment 100% de bus au GNV ou électrique (hors affrétés) et la fin des bus diesel d’ici 2020 et l’abandon progressif du diesel pour privilégier un mix énergétique GNV et électricité pour les flottes de la Ville de Nantes et de Nantes Métropole. Avec un effort particulier sur les poids lourds (30 M€ d’investissement) et notamment sur les bennes à ordures ménagères, l’objectif étant d’avoir 100% des bennes à ordures en GNV en 2030. Côté véhicules légers, le programme prévoir que chaque année 20% de la flotte de véhicules soient renouvelés en électrique (42% sont déjà GNV ou électriques),

C’est dans ce cadre que Nantes Métropole, la ville et le CCAS de Nantes viennent de faire paraître un marché public pour l’acquisition de véhicules légers à motorisation GNV. Le marché intégrera des véhicules légers de transport de personnes (berlines, breaks) ainsi que des véhicules utilitaires légers, du petit utilitaire jusqu’au 2,4 tonnes de PTAC.

La collectivité estime à 149 le nombre de véhicules GNV qui pourrait être commandés. Soit 47 citadines, 33 breaks, 7 utilitaires légers et 62 fourgonnettes. Les commandes seraient réparties sur quatre ans, Nantes Métropole et la ville de Nantes se répartissant à peu près également le nombre de véhicules (respectivement 81 et 68). Pour le CCAS de Nantes, aucune quantité estimée de véhicules n’est aujourd’hui prévue mais elle ne devrait pas dépasser les 10 véhicules.

L’appel d’offre précise cependant que ces estimations pourraient être décalées dans le temps, notamment si l’implantation de nouvelles stations d’approvisionnement en GNV venait à prendre du retard.