Revue de presse / Des nouvelles dans l’offre de véhicules alternatifs : bus, autocars, Berline et semis frigorifiques

Un article du Monde revient sur l’histoire de cette PME française, Safra (200 salariés, 12 M€ de CA), basée dans le Tarn à Albi, qui a su exploiter son savoir faire en rénovation de véhicules (bus, cars, tramway, métros…) pour développer un bus hydrogène dès 2012, le Businova. Ainsi, la PME française rivalise avec le belge Van Hool, pionnier en la matière, le polonais Solaris et le portugais Caetano, filiale de Toyota proposant un bus hydrogène « made in France ». Le bus hydrogène gagne du terrain des appels d’offres se profilent à Nice, Montpellier et Bordeaux,

Scania complète sa gamme sur le segment autocar ; un segment sur lequel il n’était pas encore présent. La marque suédoise propose un modèle inédit d’autocar scolaire en version GNV Gaz Naturel Véhicule ou biodiesel. Les bouteilles de gaz sont placées sur le toit du véhicule afin de préserver son volume de chargement (places, soute à bagages). Une bonne nouvelle pour les Collectivités et leurs opérateurs de transport scolaire à l’heure où le décret d’application transposant la directive dite « Véhicules propres », qui fixe notamment des obligations en matière de renouvellement des flottes de transport public, est paru le 18 novembre. Le verdissement des motorisations du transport scolaire est un véritable casse-tête compte tenu notamment des faibles kilométrages parcourus par ces véhicules et de leur durée d’amortissement.

enjeu des conso périphériques des véhicules

Automobile-propre a pu tester la Toyota Mirai fonctionnant à l’hydrogène. Toyota livre une nouvelle version de la berline sortie en 2015. Le tarif de base affiché est à 67 900 €. La pile à combustible est placée sous le capot ; les réservoirs sont eux placés sous le coffre, la banquette et les sièges. Automobile-propre s’étonne du confort et des volumes de l’habitacle et du coffre peu adaptés à une berline de cette taille et interroge l’architecture hydrogène est-elle propice à ce type dé véhicule ? Ils relèvent une consommation moyenne de 1,24 kg/100 km d’hydrogène. Ainsi, le rayon d’action ne dépasse pas les 450 km. Le prix du kg de H2, aujourd’hui détaxé, est d’environ 10€, soit 50 à 60 € par plein (capacité du réservoir = 5.6 kg H2)  c’est-à-dire de l’ordre de 14,50 euros les 100 km. Comparons à un modèle électrique, pour recharger complétement une ID3 (puissance 50kWh) sur une borne de recharge rapide Ionity (sans abonnement), cela prend 42 minutes et il faudra débourser 33,18€ pour 450 km d’autonomie soit 7.40 € les 100 km. Et de conclure « Quoi qu’il en soit, cette technologie sera sans doute bien plus utile pour les camions et les cargos qui effectuent de longues distances et pour lesquels l’électrique à batterie n’est pas la meilleure solution à ce jour. »

Des nouveautés également dans les consommations périphériques des véhicules : au salon Solutrans, le carrossier normand Chereau, expert de la carrosserie frigorifique a présenté un prototype de semi électrique multitechnologie à faible consommation énergétique. Deux prototypes sont actuellement testés par STEF et DELANCHY. Selon le carrossier, la combinaison de ces technologies offre au véhicule une autonomie de deux jours en longue distance et d’une journée en distribution. L’avenir est donc au mix énergétique jusque dans les remorques !

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