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Depuis quelques années, l’entreprise spécialiste de la gestion des déchets Tribord a entamé la transition énergétique de ses véhicules pour affirmer davantage son engagement pour l’environnement.
Tribord est un groupe spécialisé dans la gestion des déchets au service des collectivités crée en 1990 à Brest dans le Finistère. Depuis, l’entreprise s’est développé en créant trois filiales. Ainsi, il renforce sa position d’expert auprès des collectivités.
« Nous nous situons en maillon entre le producteur de déchets et le recycleur » indique Benoît Cafaro, responsable des agences. Tribord, ce sont quatre agences réparties sur l’ensemble du territoire breton et en Loire-Atlantique. C’est aussi est une entreprise de l’Economie Sociale et Solidaire qui est conventionnée entreprise d’insertion professionnelle. « C’est-à-dire que l’on a une partie de nos salariés qui sont en parcours d’insertion professionnelle » précise le responsable.
Benoit Cafaro, responsables des agences Tribord
Transition vers le mix énergétique
Depuis quelques années, Tribord a entamé la transition énergétique de ses véhicules pour affirmer davantage son engagement pour l’environnement. « En tant qu’entreprise de l’économie circulaire, il est important pour nous de limiter notre impact sur l’environnement » explique Benoît Cafaro. « Ces dernières années, nous nous sommes engagés dans une réflexion par rapport à nos poids lourds et nos véhicules légers. Nous nous sommes orientés vers le GNV et l’électricité pour tendre, sur certaines activités, vers le zéro émission ».
4/5ème du parc poids-lourds au GNV
Les flottes de véhicules – poids-lourds et légers – ont quasiment toutes étaient renouvelées. Aujourd’hui, 80% du parc poids-lourds roulent au GNV. Tribord s’est également équipé d’une mini-benne de collecte électrique Goupil, la « mini-BOM », et d’un chariot télescopique GNV pour le centre de tri de Brest.
Une partie de la flotte poids-lourds de Tribord roule au GNV
C’est l’ouverture de stations dans la région rennaise qui a incité l’entreprise à s’équiper en véhicules GNV. « Un élément qui a aussi fortement contribué à notre choix pour le parc de collecte a été la demande forte de notre client, Rennes Métropole, sur l’agence de Rennes. »
Véhicules électriques : économie financière mais manque d’autonomie
Stéphane Lesieur, agent qualifié d’exploitation « Collectes » et Clément Yhuel, responsable des exploitations Tribord, s’accordent sur le fait que la « mini-BOM » électrique n’a aucun impact sur l’environnement. Un avantage partagé avec les véhicules GNV qui permettent de limiter l’impact carbone. « Notre impact en terme de rejet de CO2 est moindre en comparaison d’un véhicule diesel » affirme Clément Yhuel. L’autre avantage est aussi que les véhicules ne sont plus siphonnés alors que c’était souvent le cas avec des véhicules diesel.
Seule ombre au tableau pour le GNV, l’autonomie – qui est d’une journée et demie – et le manque de stations d’avitaillement. « Actuellement, il n’y en a que deux sur la rocade rennaise. Nous sommes donc limités si nous sommes dans le nord de Rennes. Nous devons aller dans le sud ou à l’ouest de la métropole pour aller faire le plein et cela rajoute des kilomètres pour atteindre la station » explique Clément Yhuel. C’est, pour eux, l’inconvénient majeur des véhicules roulant au GNV. Il est pointé directement par les responsables et les chauffeurs, « il n’y a pas beaucoup de stations et quand il y a du monde, faire un plein peut vite prendre 1h-1h30 » confirme Alain, conducteur chez Tribord.
Un inconvénient amené à être résolu, au vue des projets de stations sur la métropole rennaise.
Benoît Cafaro et ses équipes sont toujours à la recherche de nouveaux véhicules roulants avec des énergies alternatives. L’objectif est, qu’à moyen terme, l’ensemble du parc des véhicules de tribord roulent à l’électrique ou au GNV.
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